Rabat – La Villa des Arts de Rabat accueille, du 07 septembre au 31 octobre, l’exposition “Ondes minérales” de l’artiste et designer français Charles Philippe Mommeja. Une peinture instinctive, résultat d’un émoi créatif et d’un sens du beau et de l’esthétique à l’état pur.
MAP – AGENCE MAROCAINE DE PRESSE
Mardi, 7 septembre, 2021 à 21:00
Organisée par la Fondation Al Mada, “Ondes minérales” reflète la vision personnelle de l’artiste des codes de l’art plastique, qui prend essence d’une curiosité intense, d’un esprit en éveil avide de découvertes, de voyages et d’intérêt pour la création artistique sous toutes ses formes.
“Ondes minérales est une exposition de 19 tableaux qui me tiennent à cœur, tous ont une histoire et correspondent à un moment. J’ai eu vraiment envie de peindre de cette façon là, car il existe une évolution dans mes œuvres, qui se situent entre le réalisme et l’abstrait”, a-t-il indiqué dans une déclaration à la MAP.
En “vrai autodidacte”, M. Mommeja s’est fait une place dans l’expression picturale, sans jamais avoir étudié les techniques du dessin, les règles du chromatisme, les subtilités de l’utilisation des huiles, encres, pastels et autres acryliques.
Sur ses inspirations artistiques, l’artiste confie qu’il a décidé de porter le pinceau il y a six ans “sans prétention aucune”, ajoutant que l’intérêt pour la peinture s’est développé au fur et à mesure de ses créations, encouragé par l’incitation des gens.
Pour cet ingénieux de l’expression artistique, la peinture et l’architecture sont tous deux une forme d’adoration pour le beau et une expérimentation de l’élégance. En effet, explique-t-il, “la peinture n’est pas seulement ornementale ou décorative”, c’est un travail de perspectives qui prend “une essence émotionnelle très complémentaire à l’architecture”, notant que “le travail d’architecture apprécie les volumes, les perspectives, les matériaux et les couleurs, une sensibilité retrouvée dans la réalisation des œuvres picturales”.
Charles Philippe aborde une nouvelle phase de son travail, après une première période résolument abstraite, en s’immergeant dans la représentation de la nature. L’eau, le ciel, les astres, les arbres et la terre. En donnant au spectateur à considérer la petitesse de l’homme face à l’immensité de la nature. Ces nouvelles œuvres figurent autre chose que la seule apparence, mais sont l’expression d’un langage résolument poétique, lit-on dans le catalogue de l’exposition, édité par la Fondation Al Mada.
Ce qui frappe dans la palette de Charles Philippe, c’est l’importance du blanc. Autant les tonalités sont toujours en demi-teintes, autant ses blancs sont lumineux et limpides…..Alors qu’il privilégie les espaces structurés dans la verticalité dans son travail d’architecte d’intérieur, ici, tout est rondeur et lignes courbes, précise-t-on.
Né à Paris en 1957, et installé au Maroc depuis 16 ans, Charles Philippe Mommeja a fait du luxe et de la finesse ses marques de référence à la faveur d’un parcours dans le monde de luxe en tant que dirigeant d’un espace de mode pour Gianfranco Ferré à Paris, à l’avenue Georges V, et dirigeant-directeur d’un concept store multi-marques, toujours dans la mode de luxe.
Il a voyagé et participé aux fashion week dans le monde à la découverte de nouveaux talents et de nouvelles collections de designers déjà reconnus. Charles Philippe Mommeja a développé des projets dans le monde du design à caractère international notamment au Maroc, en France, en Espagne, aux États-Unis, en Belgique et en Serbie.